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Stage Escalade en terrain d’aventure
Publiée le 03 octobre 2022
Du 25 au 28 septembre un stage d'escalade en terrain d'aventure organisé par la ligue FFME AURA s'est exporté dans le Haut Languedoc. Le
massif du Caroux a été fidèle à sa réputation : cadre et rocher superbe, grande variété des itinéraires en terrain d'aventure, soleil et tramontane au rendez vous !
Notre camp de base est fixé à Mons, charmant petit village à l’entrée des gorges d’Héric, qui saura nous accueillir : pizzeria fort recommandable et cuisine maison locale au gite du Presbytère, où nous logeons.
Pour ce qui est de la grimpe, le premier jour commence par un bel enchaînement permettant de travailler de travailler la pose de coinceurs dans des itinéraires de difficulté crescendo : arête sud-ouest du rocher de Marre puis « La Balade des carousiens » au Bartouyre.
Le deuxième jour, les troupes sont prêtent pour une incursion dans les grandes aiguilles du Caroux. Nous décidons de partir des gorges d’Héric pour rejoindre l’aiguille Déplasse et son arête sud-ouest. La difficulté raisonnable et l’équipement quasi absent sont propices à la recherche d’emplacements de relais solides et confortables. La marche d’approche et de retour permettent de découvrir les profondeurs du massif mais aussi de travailler la préparation « topo » et l’orientation.
Le troisième jour nous marchons sur les pas de René Desmaison qui a ouvert quelques itinéraires dans le massif. La voie Desmaison à La Tour Carré d’aval permet de se confronter au 5+/6a « trad ». Les relais et pas difficiles sont équipés mais il faut, dans les longueurs, gérer le stock de coinceurs, protéger dans des positions de moindre effort, anticiper les sections difficiles, en résumé affiner sa stratégie de grimpe ! Les nerfs sont mis à rude épreuve mais au fil des longueurs les réflexes s’affinent.
Au vu de la météo douteuse du dernier jour, nous hésitons longuement sur l’objectif : Hortus ou Caroux ? Nous restons dans le Caroux mais les averses aléatoires nous imposent un itinéraire peu engagé. Les tours du Georges Vergues et du dièdre rouge s’enchaînent logiquement. Elles sont parcourues par des voies historiques magnifiques, grimpables sur coinceurs. La fissure Freyssinet et le dièdre noir sont vaincus même si quelques pas d’artif ont été nécessaires pour éviter la zipette sur le
lichen humide 😉
Un grand merci aux participants pour la motivation inarrachable tout au long du stage
Julian Breuil
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